jeudi 16 septembre 2010

le trou vert

Qui va bien ensemble?
Le pain et les olives,Céline et René,John Paul George et Ringo, Marielle et les culs.
Qui ne fera jamais bon ménage?
Le rêve et la réalité.
Évidemment, tout le monde attendait les Violets au tournant pour une 5eme victoire consécutive, du jamais vu d'autant que Toulouse leader, on croit à une mauvaise blague en attendant le vrai début de championnat. Sauf que le championnat a bel et bien commencé et qu'après la cinquième journée, Toulouse est toujours leader, Paris est 7eme, Marseille 13eme, Lyon 16eme et Bordeaux reléguable...
Mais Toulouse a perdu à domicile contre Saint-Etienne (0-1).
Le miracle n'a pas eu lieu.
Et des miracles, on en a attendu au Stadium, plusieurs fois, en vain. Pour ne citer que celui-là, la saison dernière lors de la demie-finale de la Coupe de la Ligue, Marseille marque dans les prolongations et Toulouse pousse comme jamais, des occasions en cascade. Tout ce que j'imagine c'est l'égalisation, la liesse qui va suivre, les tirs au but, la victoire des Violets. Je vois le film se dérouler, le scénario idéal, je suis déjà dans le futur proche. Mais tout au fond de moi j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce genre d'espérance ("ils vont marquer à la dernière seconde!", "je vais pouvoir prendre l'avion avec une carte d'identité périmée!", "ils vont accepter de me verser la prime à l'emploi!", "la SNCF ne me retrouvera jamais!"...) et si mes souvenirs sont bons, elle n'a jamais été satisfaite.
Les miracles n'existent pas.
Même au contraire, on pourrait croire que c'est le contraire qui se produit. Comme si à force de souhaiter quelque chose, une force bien cynique décidait de nous rabattre le caquet.
J'étais à Berlin ce soir-là, dans les hangars à avion du gigantesque aéroport Berlin-Tempelhof, symbole du pouvoir nazi pendant la guerre, fermé il y a deux ans et recyclé en parc.
Eh bien, tout aficionado du TFC que je suis, c'est un texto de Laure qui m'a rappelé que ça jouait ce soir-là (en m'apprenant la défaite sans préciser le score, c'est dur!).
Comme si la trop grande attente s'était transformée en oubli. Comme si je savais déjà que le miracle n'aurait pas lieu.


Du coin de l'oeil, je regarde Marseille-Monaco dans un bar de Paris, 8euros40 deux infusions qui s'avèreront être deux thès. Premier match de Gignac au Vélodrome. Je revois le Stadium se lever à chaque but marseillais en championnat ou Coupe de la Ligue l'an dernier. Les trois-quarts des maillots portés dans les tribunes sont bleu et blanc. Ça me fait enrager...
Mais bordel, à la fin, qu'est ce qu'il a ce club?....

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